Beanie hors saison

Et c’est avec une grande joie que j’inaugure une nouvelle catégorie sur mon blog : le tricot !

Catégorie dont le premier né est le petit Beanie. Oui, « bonnet » ça ne se dit plus (ringard), aujourd’hui on dit « beanie ». Un beanie c’est tout simplement un gros bonnet en langage modeux.

Le modèle provient du catalogue accessoires n°98 de Phildar. Il a été tricoté en laine Nébuleuse coloris blush* avec des aiguilles n° 7 et 8 (normalement c’est des 6 et 7, mais je tricote serré). Au menu : jersey endroit, côtes 3/3 et jersey envers.

Je l’ai commencé mi février (en hiver quoi, normal pour un bonnet, pardon un « beanie »), pour le terminer il y a quelques jours. Un bonnet (j’ai dit beaniiiiiiie !!!) bien chaud pour fêter l’arrivée du printemps, mais quelle bonne idée ! Tant pis, il attendra sagement le retour des frimas. Ceci dit, le climat belge étant ouvert à toutes les péripéties, 5°C en plein mois de mai, c’est toujours possible. Tout espoir n’est donc pas perdu.

Quelques mots à présent sur mon rapport au tricot. En fait, tout a commencé par là. Il y a 3 ans, j’ai traversé une période pas franchement joyeuse pour diverses raisons. Je ne vais certainement pas m’étendre sur le sujet, on connait tous des hauts et des bas, c’est la vie.

Si je vous dis tout ça, c’est parce que c’est précisément à cette période que j’ai décidé, sur un coup de tête, de me lancer dans le tricot. Et ça m’a fait un bien fou ! J’ai découvert le bonheur de créer quelque chose de ses propres mains et l’apaisement que cela procure. A chaque maille, ma tête se vidait un peu plus, et mes soucis s’éloignaient, concentrée que j’étais par sur mon ouvrage (j’adore ce mot « ouvrage », tellement rétro, il me fait penser à ma bonne-maman).

Etant totalement novice, j’ai appris les bases du tricot grâce au livre Phildar Je débute au tricot et aux vidéos disponibles sur youtube. J’ai commencé petitement, avec une écharpe au point mousse, puis une autre au point jersey, et puis d’autres petites choses pas trop compliquées.

Et puis de fil en aiguille (hihi…), la découverte des magnifiques blogs des serial tricoteuses-couturières-crocheteuses m’a donné envie de me lancer dans la couture. La mayonnaise a pris, et même plus que ça. Et j’ai petit à petit délaissé mes aiguilles à tricoter pour commencer une relation passionnée et exclusive avec Bernie, ma Bernina adorée. Jusqu’à ce que Céline, une pro du tricot qui fréquente presque autant que moi les Cousettes, décide de lancer des ateliers tricot. L’autodidacte que j’étais, incapable de faire une couture invisible correcte, s’est dit que quelques petits conseils seraient les bienvenus. Moi j’ai besoin qu’on m’explique les choses. Et je peux le dire, Céline est une super prof !

Je suis très heureuse d’avoir renoué avec mes premières amours, quelques temps délaissées. D’ailleurs, j’ai commencé un deuxième tricot. Collection été cette fois-ci ! Au vu de ma rapidité toute relative**, il risque de ne pas être achevé avant octobre… Je vais encore être hors saison !

Je vous en montre un petit bout, mais je ne vous en dit pas plus… Surprise !

*Petite anecdote : quand je suis rentrée à la maison avec mes pelotes couleur « blush », j’ai dit au Lieutenant « hihi c’est trooooop beau, t’as vuuuuu, dis t’as vuuuuu, eeeeeh regarde, c’est coloris blush, hihihi… » (je peux être très girly et très agaçante quand j’y mets un peu de volonté). Et là, de sa grosse voix de marin d’eau douce, il me sort un magnifique « mais c’est n’importe quoi, ça veut rien dire « couleur blush », y’a des blushs de plein de couleurs différentes… « . Puis face à mon ébahissement :  « ben oui, y’a plusieurs couleurs de peau, donc y’a forcément plusieurs couleurs de blush ! »
Voilà, je voulais juste partager ça avec vous. Non seulement il sait ce qu’est du blush, mais en plus il a pleinement conscience qu’il en existe plusieurs teintes et que, oui, c’est important de choisir la couleur adaptée à votre carnation. Il est tout simplement parfait mon Lieutenant.

** Non mais vraiment, je suis très lente. Cette rubrique va donc se compléter à son rythme. Le patience est mère de la sagesse 🙂