Elisabeth RDC

La blouse qu’on peut porter à 5 mois de grossesse même si à la base c’est pas prévu pour 🙂

J’ai réalisé ma blouse Elisabeth de République du Chiffon en décembre mais j’ai eu un peu de mal à vous la montrer ici, probablement parce que je ne suis pas totalement convaincue par le résultat.

J’avais pourtant misé beaucoup sur ce modèle que je trouve ravissant avec son petit côté Angleterre époque victorienne. Le modèle exposé sur le stand RDC au salon Création et Savoir-faire était à tomber et j’ai vu passer sur la toile quelques jolies versions. Mais voilà, je pense que ce coup-ci, je suis un peu à côté de la plaque.

Je vous montre quand même le résultat parce qu’en soi, la réalisation n’est pas ratée. Le blouse Elisabeth se coud relativement facilement (le livret explicatif est très bien fait, rien à redire de ce côté-là) et je n’ai rencontré aucune difficulté particulière. C’est juste le rendu qui me laisse un peu dubitative.

Le patron fourmille pourtant de jolis petits détails comme les manches bouffantes à larges poignets fermés par des brides, les manches raglan, la collerette et la fente au niveau du dos. Mais le modèle est large… très large. Un peu trop pour moi.

Cela ne m’avait pas choquée sur la version exposée au CSF, probablement parce que le tissu utilisé avait été particulièrement bien choisi. Il s’agissait d’une double gaze qui tombait parfaitement.

Ici, j’ai utilisé un coton (acheté aux Tissus du Chien Vert, pour ne pas changer), à mon avis un peu trop raide pour ce modèle. J’aime beaucoup ce tissu mais je trouve que dans ce cas, il ne tombe pas bien. L’ensemble est un peu trop « diffus » (j’ai pas trouvé d’autre mot, je sais pas si c’est très clair), ce qui rajoute encore de l’ampleur à la coupe, ce dont on aurait franchement pu se passer.

L’imprimé n’est peut-être pas non plus très adapté. Il est plutôt simple en fait, un motif de palme stylisée moutarde et brun sur fond blanc, on a vu plus fou. Mais le côté végétal donne une touche « petite maison dans la prairie » qui ne correspond pas vraiment à mon style habituel 🙂

Une couleur plus foncée aurait probablement été plus adaptée aussi. Les couleurs claires ont pour effet d’augmenter les volumes.

En conclusion, je pense que le patron Elisabeth est très bien fait et très bien conçu mais pas pour le tissu que j’ai utilisé. De même, je trouve ce tissu très joli, plein de potentiel, mais pas pour ce modèle. Un mauvais mariage en somme, ça arrive !

Néanmoins, ma blouse Elisabeth n’est pas mal faite, c’est loin d’être la cata, mais c’est pas top non plus. L’avantage est qu’elle peut contenir sans problème mon gros ventre.  Le problème, c’est que ça me donne l’air encore plus enceinte et ça, je m’en passerais bien.

Peut-être qu’elle pourrait bien donner rentrée dans un jeans avec une ceinture en cuir naturel. Mais il m’est impossible de faire le test maintenant bien entendu, vu que je n’entre plus dans aucun de mes jeans normaux et que le pantalon de maternité avec un gros élastique sur la bedaine est (re)devenu mon meilleur ami.

Ces pantalons, c’est pas le top de la glamouritude mais quel confort bon sang ! Et quel plaisir de pouvoir retirer son pantalon sans devoir ouvrir ni le bouton ni la braguette (connaissant la capacité d’une vessie comprimée par un bébé, c’est un détail qu’on apprend vite à apprécier à sa juste valeur).

Elisabeth va donc attendre quelques mois bien sagement dans ma penderie et pourra retenter sa chance quand j’aurai retrouvé une silhouette normale (un ami de mon père à la délicatesse toute discutable vient de me comparer à un ver de terre qui aurait avalé un petit pois… charmant).

J’espère que j’arriverai à trouver la combinaison qui la mettra en valeur (sous une veste marron en velours côtelé peut-être ?). Et je retenterai peut-être le coup mais avec un autre tissu.

En attendant, je vais me rabattre sur les blouses et robes taille empire 🙂

Bises à tous,

♥