Alors que je ne me rends plus au bureau qu’un jour par semaine et que je suis le reste du temps en télétravail, l’ensemble jeans baskets (bottines quand je fais un gros effort) est un peu devenu mon uniforme. Du coup, la fameuse journée de sortie « en société », je me sape. Enfin, pas cette semaine… je suis en quarantaine avec la mari et les poulettes. Rien de grave et une situation somme toute plutôt banale. La Wallonie étant la Lombardie de la deuxième vague, je pense qu’un Wallon sur 3 est en quarantaine pour le moment.

Bref, un jour par semaine (quand tout va bien) pour porter mes jupes, mes robes et mes trop nombreuses chaussures à talons, ce n’est pas beaucoup. Ma penderie, un peu délaissée, crie son désespoir. On est d’accord que ce n’est pas un vrai problème mais la situation actuelle est tellement merdique qu’une petite touche de futilité par-ci par-là ne peut, ma foi, pas faire bien mal.
Et pour les vrais problèmes, il vous reste les infos. Y’a de quoi faire.
Voilà voilà, c’est dans ce contexte « covidien » d’errance modesque que j’ai décidé de me coudre une jupe, habillée qui plus est. Un dernier sursaut de vie avant la mort totale de mon style. Pour rester dans le registre de la futilité…

Le modèle
Cette jupe de la dernière chance, c’est le modèle Kate de La Maison Victor (septembre-octobre 2018). La coupe est droite, avec un peu de flou donné par le jeu de pli sur le devant. Avec sa longueur juste au dessus du genou, elle est parfaitement bureau compatible (si on m’avait dit qu’un jour mon bureau me manquerait…).
C’est un modèle simple, plutôt classique, comme je les aime. Une jupe très « Kate » en somme, j’imagine que vous avez tou.te.s la référence.

Aucune difficulté technique à signaler, la confection est vraiment simple et si le modèle en tant que tel ne colle pas vraiment à mon mode de vie actuel, lorsqu’on envisage les choses en termes de complexité, il est par contre tout à fait adapté à mes capacités intellectuelles du moment. Je fais souvent référence à mon déficit neuronal, mais c’est que je ne vois pas d’amélioration depuis les 5 dernières années. Peut-être quand j’aurai récupéré les 2 ans de sommeil en retard qui me collent aux baskets ? Mettons dans 10 ans ?… Comptons plutôt 15 !

Le tissu
D’habitude je privilégie les fibres naturelles mais ici j’ai craqué sur un magnifique crêpe de polyester marine. Ce tissu est génial, il a un tombé de fou, parfait pour ce modèle. Et cherry on the cake, il ne se repasse pas ! C’est pas beau ça ?
Si c’est beau, parce que je passe quand même presque plus de temps avec mon fer à repasser qu’avec mon mec (ceci dit j’ai un très beau fer à repasser).

Le marine, sans commentaire, on ne se refait pas.
Bilan
J’adore ma jupe Kate. Vu mon laïus en introduction, je ne vais évidemment pas vous faire croire que je la porte beaucoup. Mais quand ce fichu virus nous lâchera enfin la grappe (mais si, ça arrivera, il finira bien par se lasser) et que je sortirai un peu plus de chez moi, je la porterai beaucoup, ça c’est sûr !

Je la porte ici en look mi-saison avec ma blouse Venue blanche que j’aime tellement que je l’userai jusqu’à la corde et des boots beiges achetées neuves pour 3 fois rien sur Vinted.
Courage à tous et portez-vous bien !
Ah la la comme je te comprends ! Ici on serre les fesses si je puis me permettre allocution du Président ça sent le reconfinement à plein nez !! Ma garde-robe élégante versus bureau est elle aussi remise aux calendes grecques et j’opte sans rechigner pour un look plutôt sport wear (avec trois gosses dont un bébé nouveau c’est pas si mal…)
Oui effectivement, avec 3 enfants il vaut mieux faire dans le pratique. Pour la Belgique, l’annonce se fera ce vendredi… on verra mais ça pue très très fort!
Bonne quarantaine à toi, à Monsieur sans oublier Craquotte et Doubitchou.
Merci, on arrive au bout et je n’ai pas encore commis d’infanticide donc tout va bien 😉
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Je « m’oblige » à porter mes robes et mes jupes même à la maison : non mais !!! Vivement que tu puisses la porter !
Je « m’oblige » parfois aussi mais franchement, j’ai du mal 🙂