Une brocante spécial couture s’installe à 2 km de mon boulot ? Aussitôt dit, aussitôt fait, je rogne sur ma pause déjeuner (manger, un détail !) et j’y cours.
Les trouvailles :
- L’encyclopédie des arts du fil (un fac-similé de l’Encyclopédie des ouvrages de dames de 1884, qui répertorie les astuces et secrets de nos grands-mères) : 2 €
- Set de biais et passepoil : 0,40 €
- Coupons de coton de toutes les couleurs : 2 € pour le tout
- Tambour à broder en bois : 2 €
- 4 jolis boutons à motif « marine » (un hommage à mon marin d’eau douce préféré) : 0,50 €
- 2 sets de boutons métalisés et colorés : 1 €
- 3 fermetures éclair neuves (YKK, les meilleures, n’achetez jamais rien d’autre) : 3 €
- 2 sets de pressions : 2 €
Total : 12,90 € (c’est-à-dire le prix de 6 boutons neufs en mercerie…)
La couture et le tricot se modernisent… Oui. Mais là, à moi seule, j’ai fait chuté la moyenne d’âge de l’assistance d’au moins 15 ans !
Les petites mamys ont commencé par me regarder bizarrement (mais qu’est-ce qu’elle fiche ici la gamine ?), puis se sont révélées toutes contentes de me vendre leurs trésors et d’essayer de me refiler leurs horreurs.
Et quand elles ont réalisé que je savais précisément ce qu’était un biais, un passepoil, et que « non merci, des aiguilles à tricoter n° 5, j’ai déjà », les frontières générationnelles sont définitivement tombées.
C’est ça la magie de la couture 🙂
Pourquoi est-ce qu’on ne fait pas ça près de chez moi? 😦