Elisa wrap dress

Un bien joli prénom pour un bien joli modèle!

Cela faisait longtemps que je rêvais d’une robe portefeuille, « à la Diane Von Furstenberg ». Sublime Diane dont la Wrap Dress, symbole de l’indépendance de la femme dans les seventies, vient d’ailleurs de fêter ses 40 ans. N’ayant pas franchement envie de claquer 400$ pour une robe, le patron Elisa proposé dans le magazine La Maison Victor hiver 2014 m’a semblé être une alternative bien plus raisonnable.

J’ai cousu ce modèle dans le cadre de mon cours de confection, chapitre « la couture du jersey ». Vu que j’avais déjà pris un peu d’avance en la matière, j’ai choisi un modèle un peu plus complexe qu’un « simple » t-shirt, histoire de me voir progresser.

Toutes les coutures ont été réalisées à la surjeteuse et les ourlets ont été faits à la recouvreuse. J’avoue que j’ai bien galéré. Parce que gérer les raccords dans une matière qui bouge autant, c’est difficile. Et comme je suis très exigeante en la matière et que je pète un plomb si j’ai un décalage d’1 mm, j’ai failli m’arracher les cheveux. J’ai hurlé 50 fois « De toute façon je m’en fooooouuuus… cette robe de merde je la mettrai J-A-M-A-I-S… même que je vais la brûler dans ma cheminééééééée!!!

1. J’ai achevé cette robe il y a 2 semaines… depuis je la porte tout le temps.

2. Même que j’ai envie d’en coudre une deuxième, parce que je la trouve trop belle et que je l’aime.

3. J’ai pas de cheminée.

Quelques mots sur le patron : 

Il est plutôt bien fait et tout correspond bien, comme tous les patrons La Maison Victor que j’ai utilisés. Par contre j’ai dû pas mal reprendre sur les côtés parce que le modèle était un peu trop large à mon goût, ce qui donnait un effet pyjama japonais. J’ai aussi rétréci les manches, pour la même raison. Comme d’habitude, j’ai dû recouper un bon 10 cm, la faute à mon mètre 60.

Pour une fois j’ai regardé les explications. Elles sont claires et bien faites. Je ne les ai pas suivies 🙂

Les marges de couture ne sont jamais comprises dans les patrons La Maison Victor. D’habitude, ça ennuie la petite feignasse que je suis. Mais pour le jersey, c’est plutôt bien. Parce que les valeurs couture les plus fréquentes sont de 1 ou 1,5 cm, et pour coudre à la surjeteuse, l’idéal est d’avoir des valeurs de 0,7 cm. Tant qu’à devoir tout modifier, je préfère ajouter directement moi-même les bonnes valeurs.

Pour une prochaine version qui arrivera certainement, je pense que je supprimerai les empiècements au niveau des épaules.

Quelques mots sur le tissu :

Le tissu est un jersey France Duval Stalla que j’avais acheté au dernier salon Créations et Savoir-faire. Je trouve ce jersey très beau, très doux, très agréable, très plein de choses… Mais j’ai quand même une petite critique.

En pleine confection, juste après avoir monté ma manche gauche et avoir enfin obtenu des raccords de couture parfaits, j’ai eu la très mauvaise surprise de découvrir un petit trou juste à côté de la couture. Ô rage ! Ô désespoir !

Ma prof m’a dit que j’avais peut-être donné un petit coup de ciseaux en décousant, ce qui est tout à fait possible. Et comme elle trouve toujours une solution, elle a légèrement décalé les coutures d’emmanchure pour faire passer le trou dans la valeur couture. Ni vu, ni connu.

Sauf qu’après le premier lavage en machine, j’ai eu la très mauvaise surprise de découvrir 3 nouveaux petits trous, trois affreux minuscules cratères, répartis plus ou moins dans la même zone mais un peu plus loin de la couture. J’ai récupéré le drame par quelques points discrets à la main, mais ça me fait quand même râler. Je ne pense pas être maladroite au point d’avoir donné 4 coups de ciseaux aussi peu maîtrisés.

Peut-être le tissu comportait-il des défauts à la base ? Vous avez déjà eu ce genre de problème avec du jersey, France Duval Stalla ou autre ?