Robe Louise La Maison Victor

À l’heure où je vous écris (21h13 à cet instant précis, vis ma vie in real life), une flamme crépite dans mon poêle à pellets (et voilà, vous savez comment je chauffe ma maison, vis ma vie je vous dis !), mon yogi tea « Idées claires » fume dans mon mug (la base pour toute bobo qui se respecte) et un gros gilet réchauffe mes épaules (non, je ne suis pas particulièrement frileuse, mais par chez moi, on se les pèle le soir à partir du 15 août #ilovebelgium). Ce billet est donc le dernier qui portera sur une création estivale.

Même si le mode automne est clairement bien enclenché chez moi, j’avais très envie de vous montrer cette petite robe cousue cet été pour Cracotte.

Le tissu

Généralement, je commence par parler du modèle avant d’aborder la question du tissu. Mais ici, tout est parti d’un coupon, un coupon de seersucker magnifique offert par la mamy du Lieutenant « pour coudre une robe pour la petite ».

J’aime tellement ce tissu que je l’aurais bien gardé pour moi, mais les consignes étaient claires. Et puis de toute façon ce bleu est un peu trop pâle pour moi et ne me va pas au teint (c’est ce qu’on se dit pour se consoler), alors qu’il est divin sur ma Craquinette, plus claire de cheveux que moi, faisant par la même occasion ressortir ses beaux yeux gris. De toute façon tout va à cette petite.

Il ne restait plus qu’à trouver le modèle pour « sublimer » ce joli tissu (qui, ô merveille, ne se repasse pas ! AAAAAAAlléluia !)…

Le modèle

C’est à nouveau chez La Maison Victor que j’ai trouvé mon bonheur. J’ai pensé un moment faire une troisième robe cupcake, mais j’ai finalement préféré innover et c’est vers le modèle Louise du numéro de mars-avril 2015 que je me suis tournée.

Il s’agit d’une robe trapèze  sans manches, assez échancrée au niveau des épaules, qui comprend des petits plis au niveau de l’encolure reliés par des perles. C’est chez Veritas que j’ai trouvé ces dernières, exactement le même bleu que le tissu ! Cracotte voulait des roses (j’ai fait l’erreur de l’emmener avec moi au magasin…), bien flash genre Barbie… je lui ai expliqué calmement que NON !!! Il y a des choses sur lesquelles j’accepte de faire des compromis, mais là, NON !

Difficulté

La robe Louise n’est pas un modèle très compliqué à réaliser. Elle est doublée mais le procédé est très bien expliqué. La pose des perles, qui est bien entendu réalisée à la main, prend un peu de temps mais c’est plutôt simple.

J’ai pris beaucoup de plaisir à coudre cette petite robe, d’autant plus que Cracotte, très motivée et un peu impatiente de pouvoir enfiler sa robe de princesse, m’a assistée pendant une bonne partie de la réalisation. Elle a pris soin de me donner les perles une à une au moment de la pose, en restant calme et concentrée sur sa tâche. C’était un très chouette moment :-)

 

Bilan

Je crois qu’à travers le sourire de la demoiselle, tout est dit.

Cracotte a beaucoup porté sa robe Louise cet été et c’est avec un petit pincement au cœur que je l’ai rangée dans le carton « vêtements été 3 ans ». Comme un sentiment que tout passe un peu trop vite… Heureusement que je pourrai la ressortir pour mon petit Doubitchou 🙂

P.S. : J’ai surpris une conversation entre Cracotte et sa cousine à propos de cette robe :
« Tu t’es cousu une nouvelle robe ? Elle est beeeeeeelle ! »
« Non, c’est ma maman qui l’a cousue ! »
Le tout énoncé avec évidence et un naturel déconcertant… ♥♥♥