GIG, c’est le coup de coeur de ma soeur dans le premier numéro de La Maison Victor. Ses yeux brillaient tellement en parcourant les pages de papier glacé que je lui ai proposé de coudre cette petite robe, objet de tant de désir.
Et puis tant qu’à faire, puisque notre frère se marie cet été, autant faire d’une pierre deux coups et coudre une version chic adaptée à l’occasion.
Nous voilà donc parties dans les rues de Liège pour choisir le tissu. Nous entrons dans la très belle boutique Hansez située Passage Lemonnier (très bonne adresse), à la recherche d’un joli tissu fluide et chic. Au milieu des polyesters peu convaincants, se cache une soie magnifique, douce, légère, la couleur parfaite… Ma soeur a les yeux qui pétillent. Et moi je commence à stresser. Le prix étant monstrueusement légèrement supérieur aux tissus que j’achète généralement, le ratage n’est pas une option envisageable.
La solution : faire une toile. J’ai horreur de ça, j’en fais très rarement, j’ai l’impression de perdre mon temps. Mais cette fois-ci, j’avais tellement peur de foirer et de gaspiller cette merveilleuse soie que je m’y suis collée, et en m’appliquant !
Et puis tant qu’à faire une toile, autant que ça serve. On prend un joli coton bleu, et on monte le vêtement jusqu’au bout pour qu’il soit portable.
Rien à signaler du côté du patron. Il est très bien fait, tout colle, no problem. Par contre, la marche à suivre m’a laissée un peu perplexe. On conseille de former les fronces en cousant un élastique entre les repères de fronce. Ne faites pas ça ! C’est beaucoup plus simple de passer deux fils de fronce. Et puis l’élastique ajoute une épaisseur supplémentaire juste au niveau des coutures, ce qui n’est pas l’idéal.
Comme la version finale en soie devra être doublée, j’ai également doublé la version test (ça c’est de la toile !) Pour éviter d’avoir trop d’épaisseur au niveau des fronces, j’ai froncé ensemble le tissu et la doublure que j’avais au préalable assemblés au niveau de l’encolure et des emmanchures.
Dans le magazine, le modèle est présenté comme étant très facile et rapide à coudre. Je ne suis pas tout à fait d’accord. La robe GIG n’est pas extrêmement compliquée à réaliser mais nécessite quand même du temps et pas mal de concentration.
Ce coton est un peu trop raide pour ce modèle. Mieux vaut privilégier un tissu plus fluide. Mais pour une toile, à 8 euros le mètre, ça fait l’affaire.
La GIG « Blue lagoon » a ravi sa destinataire, particulièrement fan du décolleté en V dans le dos. Elle attend maintenant sa deuxième robe, la vraie cette fois, avec impatience. Elle est presque finie, et heureusement, parce que ma maman aussi veut une robe pour le mariage de son fiston, et puis moi aussi tant qu’à faire. Il me reste 17 jours… Tout va bien !
Je vous montrerai tout ça après le jour J (enfin, si j’arrive à relever le défi), superstition oblige.
A bientôt !
Très jolie toile ! Je comprends ton stress par rapport au tissu choisi ^^
Bon courage pour ce qui te reste à faire, ça va le faire 🙂
J’espère 🙂 !!!
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Très très jolie 🙂 et un ptit bonjour de Liège 😉
Merci pour la robe et pour le bonjour liégeois 🙂
Bonjour, je me lance dans la realisation de cette robe, en effet explications peu claires au début, quel intérêt de mettre un élastique, que des fronces cela vous semble possible ?
Il n’y a aucun intérêt à mettre un élastique. Et oui, que des fronces c’est possible et c’est même préférable. Bonne couture!