Pour inaugurer le quatrième niveau (déjà !) de cours chez les Cousettes, j’ai réalisé ce trench coat. Non, ce n’est pas un « imper » ! Trench Coat = glam, tendance, magnifaïïïïque ! Imper = …
Le patron provient du Burda d’avril 2010. Ce modèle ne comprend pas de doublure à l’origine mais je l’ai quand même doublé pour remplir le cahier des charges de cet exercice. La doublure n’est pas attachée dans le bas du vêtement. Apparemment c’est fréquent dans les trenchs. L’avantage c’est que c’est plus pratique pour retoucher le vêtement.
Retouches qui se sont d’ailleurs révélées bien nécessaires. A 8 mois de grossesse, j’arrivais à fermer le boutonnage. J’ai donc attendu la naissance de Cracotte, le dégonflage de ma bedaine et mon retour au cours pour reprendre mon trench aux côtés.
Quoiqu’il en soit, la coupe reste ample, effet encore renforcé par les plis au niveau des manches. Tout ça donne de la carrure ! Vu ma taille de petit poucet, j’ai plutôt intérêt à me percher sur de très hauts talons pour ne pas être tassée.
Manches ceinturées, double boutonnage, poches à patte montante… Ce modèle n’est vraiment pas facile à coudre. Sans les conseils de mon professeur, je n’y serais pas arrivée (d’autant plus que l’état de mes neurones à 1 mois de mon accouchement était plus proche du poisson rouge que du dauphin).
J’ai même frôlé le drame… Au moment de retoucher, j’ai eu un petit accident de surjeteuse. On est légère, pleine d’entrain et de motivation, on surjette gaiement dans la joie et l’allégresse… Et on ne remarque pas que le tissu s’est replié sur lui-même et que le bourrelet ainsi formé passe sous le couteau de la surjeteuse. Et voilà le résultat : un énorme trou dans la doublure, en plein milieu du devant.

Le trou, alias « Le drame »
Mon calme face à cette tragédie a étonné tout le monde, moi la première. Avant, je me serais roulée par terre en proférant les pires insanités possibles et imaginables. Mais ça c’était avant ! La maternité m’aurait-elle assagie ?
Si le trou avait été dans la partie visible du vêtement, je l’aurais peut-être quand même mal pris…
Pour camoufler le carnage, j’ai réalisé une pince. Ça ne pose pas de problème parce que la doublure comprend pas mal d’aisance.
Ce n’est pas flagrant sur la photo. Tant mieux, c’est que ça ne se voit pas trop.
Vivement le printemps pour que je puisse porter mon trench !
Prochaine étape du niveau 4 de couture : le manteau. J’ai déjà bien avancé. Je me réjouis de pouvoir vous montrer tout ça.
Coton imperméable bleu acheté aux Tissus du Chien Vert.
Doublure Venezia.
Boutons Veritas.
Attaches des ceintures de manches achetées chez Brodery à Namur.
Un petit poisson rouge qui a réaliser un beau Trench ! Et quel self contrôle !!! 😉
Haha… Comme quoi tout arrive ! 🙂
Très beau résultat moi qui avait vu le début de la confection en mode poisson rouge!
Merci Céline. C’est vrai que tu n’avais pas encore vu le résultat final. Je préfère ça à la jupe à carreaux 🙂
Superbe !!! Quelle belle réalisation !!! Impressionnant un Trench !!! Et surtout d’avoir réussi à la reprendre après ta grossesse !!! Il est très chic en tout cas, tout ce qu’il y a de glam’ et de tendance !!! Bravo !!!
Merci beaucoup !
Je suis bluffée ! Ce n’est pas rien à coudre ! Bravo ! 🙂
Il set très chouette ton trench. On ne dirait pas qu’il t’a donné de telles émotions.
Une réussite !!!! ( trop dommage ce trou mais tu l’as bien camouflé )
Merci! Oui c’est vraiment bête. Ça peut être dangereux d’utiliser une surjeteuse 🙂
Magnifique ce trench, voilà déjà longtemps que j’aimerais m’en faire un, car je le voudrais rouge et dans les commerces on n’en trouve pas.
Et félicitations pour ton self control! Bravo
Très beau, et la couleur est vraiment superbe. J’admire ta sérénité face à l’accident sur la doublure!
Il est superbe!! Et lorsque je lis que tu l’as réalisé en fin de grossesse, je suis d’autant plus admirative! 😉
Merci beaucoup! C’est l’avantage de suivre des cours. Le professeur peut pallier les neurones en berne 🙂
Vraiment tres beau, bravo!!!
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