Vous allez penser que je suis une mono-maniaque du manteau. D’abord mon Saint-Michel, et quelques semaines plus tard ce modèle Burda !
Ben voilà, l’explication, c’est que dès que j’apprends de nouvelles techniques au cours de couture, je les applique à nouveau à la maison pour m’assurer d’avoir tout compris et tout retenu. C’est mon petit côté terriblement agaçant première de classe. J’ai essayé de lutter contre, j’ai essayé d’être rebelle (à 12 ans je rêvais même d’être grunge, moi, avec mon air de première communiante), mais c’est plus fort que moi. Je suis sage, studieuse et appliquée (inutile de préciser que j’ai un peu morflé auprès de certains de mes petits congénères durant mes jeunes années). Quel ennui !
Mon assiduité congénitale m’a néanmoins permis de me coudre un chouette petit manteau. Une fausse bonne idée en fait, parce que se lancer dans un tel projet quand on ne peut s’octroyer qu’une séance de couture de 2 à 3 heures grand max (le temps d’une grosse sieste) tous les 15 jours, c’est chaud !
Il m’aura fallu pas moins de deux mois pour arriver au bout de la bête, qui est donc terminée à la mi-avril, ce qui n’a aucun intérêt pour un manteau. Mais comme on me l’a fait remarquer, en fait, je ne suis pas en retard par rapport à l’hiver 2016, non non ! Je suis en avance pour l’automne prochain. Tout ça était parfaitement calculé. J’anticipe, je planifie, j’organise, je « visionnarise » ! Première de classe je vous dis !!!
Ce modèle droit à col officier avec une découpe de taille a un petit côté sixties. Il n’y a pas de poches (pas pratique) mais les rabats font illusion. Le modèle n’est pas extrêmement compliqué à coudre mais avec ses 12 pinces en tout et les fronces dans le dos et sur les devant au niveau des rabats, il nécessite pas mal de temps. J’ai supprimé les pinces dans la doublure (24 pinces, faut pas déconner) et j’ai ajouté des épaulettes.
La couleur claque ! J’espère que je n’ai pas l’air d’un gros pétunia… Avec mon manteau moutarde et mon manteau orange fétiche (pas cousu par moi, personne n’est parfait), ça fait le trio. De quoi réveiller mes tenues parfois un peu tristes.
Maintenant que je suis parée en manteaux, je vais pouvoir me lancer dans des projets un peu moins ambitieux, un peu moins chronophages, et donc beaucoup plus adaptés à ma nouvelle condition 🙂
Manteau 1D, Burda Couture facile Automne/hivers 20114/15, Hors série n°52H
Drap de laine rose Les Tissus du Chien Vert
Doublure Venezia
Pressions Prym
Il est superbe, j’adore la couleur, bravo 🙂
Félicitations ! Il est superbe ! La couleur ne me choque pas, dans ma multitude de vestes et manteaux (non faits main…), j’ai aussi du rose, une veste qui me suit depuis plus de 10 ans ! Il parait que l’hiver prochain, il est prévu tendance « pop »… tu seras en plein dedans !!! Quelle visionnaire ! 😉
Sans le savoir, je devance donc les tendances. C’est bien la première fois 🙂
Je te soupçonne d’avoir travaillé le moutarde au cours me torturer les yeux et d’avoir gardé pour toi toute seule le rose…. 😉
Il est encore plus beau en vrai!
Oui, je suis une élève appliquée, mais sadique 🙂
Il est superbe ton manteau rose, j’adore cette couleur!!!
Mais qu’il est beau! Ce fushia en pleine hiver c’est gai au moins. Dommage que le modele ne prévoit pas les poches alors que le plus compliqué c’est de faire le rabat!
Il est génial ce manteau !!! J’adore ce concept de « visionnage à long terme » !!! Et c’est vraiment une bouffée de bonne humeur que tu as cousu !!! Bravo alors pour être allée au bout de ce projet !!! Il est vraiment très réussi, c’est bien l’avantage d’être assidue du coup, ça fait de jolis résultats !!!
Il est superbe dans ce beau rose! Je l’ai réalisé l’année dernière en rouge, et l’ai porté deux hivers sans m’en lasser (il a des poches prises dans les côtés). C’est un modèle qui demande de la couleur!