Tout ce que je ne vous ai pas encore montré #2

La fin de l’année approche et je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de petites choses que je n’ai pas encore pris la peine de vous présenter.

La plupart ont déjà fait une apparition sur mon compte Instagram, mais pour ceux qui ne me suivent pas, tant pis pour vous, vous n’avez qu’à vous abonner voici un florilège de ces petits riens qui ne méritaient pas forcément un article dédié mais qu’il serait quand même bien vilain de snober :

Nappe de fête :

Le 6 décembre, Saint Nicolas est passé à la maison pour déposer quelques joujoux à l’attention de Dame Cracotte (pour les non-Belges et les non-Nordistes, Saint Nicolas c’est un peu Père Noël mais en mieux). Je me devais de parer ma petite table de salon Lack (vous voyez que le suédois c’est parfois prononçable) d’une jolie nappe afin d’accueillir dignement présents et chocolats.

Quand un évêque presque deux fois millénaire débarque chez toi, tu t’arranges pour rendre les choses un minimum présentables.

Le Grand Saint étant de rouge vêtu (comme son collègue Père Noël, mais en plus classe), j’ai pioché dans mon stock de tissu un coton vermillon tout mignon.

Une petite nappe qui est parfaite également pour garnir une jolie table de goûter. Oui, à vingt ans, tu faisais des soirées tequila, à 30, tu fais des goûters (et tu dois bien admettre que tu adores ça).

Alors certes, couper un carré et faire quatre ourlets, ça n’est pas de la haute voltige, mais je suis assez fière de mes jolis onglets. Ne méprisons pas les choses simples !

Brume d’oreiller :

Rien à voir avec la couture, mais on reste dans la thématique DIY avec cette brume d’oreiller concoctée en vue d’apaiser mon petit cerveau angoissé au moment du coucher.

La recette est simple :

• Dans un flacon vaporisateur, verser 60 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie, 40 gouttes d’huile essentielle de mandarine et 20 gouttes d’huile essentielle de marjolaine à coquille (au prix de l’uranium, mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour bien dormir ?)
• Remplir le flacon d’alcool à 70° et d’hydrolat de fleur d’oranger (plus ou moins moitié-moitié).
• Vaporiser sur l’oreiller 15 minutes avant le coucher.

L’odeur est très agréable (le Lieutenant n’est pas importuné, c’est déjà un succès) et l’effet est plutôt apaisant. De là à dire que ça pourrait régler des insomnies chroniques, faut peut-être pas exagérer, mais cette brume crée une ambiance agréable et relaxante propice à l’endormissement.

J’en ai offert à mes collègues féminines qui ont adoré. Mes collègues masculins se sont quant à eux bien marrés parce que marjolaine à coquille ça fait genre « Marjolaine la coquine… mouahaha » (rire gras) (véridique).

Pas facile tous les jours…

Cracotte de Noël :

En passant chez Trafic il y a quelques jours, je suis tombée sur une petite robe de Noël pour fillette à 9 euros (genre ce que vous voyez à droite). Mon goût pour le kitch étant  quelque peu exacerbé en période de fêtes, j’ai failli craquer, imaginant ma merveilleuse petite fille en mini maman Noël.  Et puis j’ai posé dans la balance les pour et les contres :

Pour :

• Trop mimi.
• Pas cher.

Contre :

• Un tantinet kitch (le kitch reste le kitch, même s’il est davantage toléré sur une personne de moins de 4 ans).
• Pas cher mais avec 9 euros je pourrais quand même acheter 3 kg de patates !
• Mauvaise qualité.
• Usage unique (difficile à porter à Pâques et trop petit l’an prochain → pas durable).

Ma raison et ma conscience l’ont emporté et j’ai donc passé mon chemin. Une fois rentrée à la maison, j’ai fouillé dans mes chutes de tissu et j’ai retrouvé deux cotons rouges à pois blancs. Et j’ai donc taillé une jupette élastiquée à bordure blanche et un headband à nœud. Le tout associé à un pull à col roulé et des bas rouges, un petit gilet blanc pour réchauffer le tout, et vous obtenez une jolie Cracotte de Noël pour trois francs six sous !

Les photos sont un peu moches, mais je vous mets au défi de garder un enfant de 16 mois immobile pendant plus d’1/4 de seconde un soir de Noël dans une pièce remplie de cadeaux à déballer, de 15 grandes personnes qui parlent et s’agitent dans tous les sens et d’une petite cousine surexcitée en mode « c’est la fêêêêête je suis contente j’éclate de rire je chante à tue-têêêêête (♬♪ Petiiiiit Paaaaapaaaaa Noooooëëëël !!! ♫) en rigolant comme une bossue ».

Autant de paramètres qui vous donnent une Cracotte tendance « fais-moi pas chier avec ton appareil ! »

Les petites bébêtes de Noël

Non contents d’avoir colonisé mon atelier, les quatre pattes ont également envahi mon sapin ! N’ayant pas trouvé de rennes dans ma ménagerie, je me suis contentée d’un élan et d’un cerf (on va pas chicaner).

Deux boules transparentes à visser, quelques points de colle, un ruban blanc, et voilà !

Et pour ne pas faire de jaloux, j’ai ressorti Asbjörn, Petit Papa Noël et Mon Beau Sapin du carton dans lequel ils ont paisiblement dormi pendant 340 jours. Je les ai bien entendu placés dans un endroit inaccessible, parce que ces petites choses présentent un intérêt non négligeable pour qui vous savez…

Rapiéçage assumé

Mon jean chéri qui va parfaitement vient de craquer ! Un gros trou au genou ! J’aurais pu le réparer comme expliqué dans mon tuto (l’article le plus lu de mon blog, consulté tous les jours alors que je l’ai écrit il y a plus de 3 ans). Mais tant qu’à rapiécer, j’ai eu envie d’essayer quelque chose d’un peu plus assumé en plaçant des appliqués en coton rose.

J’aime bien ce type de réparation parce que le jean étant amené à se trouer à d’autres endroits (quand ça commence, ça ne s’arrête plus), on se retrouve avec un vêtement presque « organique », qui évolue et transforme au fil du temps.

Je pense acheter du fil de broderie rose ou blanc pour compléter mon « œuvre » en mode sashiko. Si ça donne bien, je ferai peut-être un tuto. Sinon, je vous épargnerai ça 🙂

Porte-bobines de récup :

Je n’ai pas beaucoup avancé dans la décoration de mon atelier, mais j’ai quand même pris le temps de bricoler un porte-bobines mural à partir d’une vieille planche à tartiner en bois et de 52 clous (ce qui fait beaucoup de coups de marteau).

Deux clous supplémentaires pour suspendre le tout au mur, et voilà mes bobines Gutermann  bien rangées et facilement accessibles.

En bonne obsessionnelle compulsive je les ai bien entendu classées par couleur. Je pense que c’est héréditaire : Cracotte s’amuse pendant des heures à ranger ses duplos, classer ses cubes et empiler des boîtes les unes dans les autres. Mon petit miroir…

Je ne sais pas si j’aurai le temps de repasser par ici avant le réveillon. Si pas, je vous souhaite déjà une merveilleuse année !

Bisous !

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