Débardeur libellules

Retour en douceur après trois semaines de vacances, avec un petit top tout simple, qui ne casse pas trois pattes à un canard mais que j’aime bien.

Débardeur libellules par Laissons Lucie Faire

Il s’agit du débardeur Dressing Chic, le même que celui-ci, mais sans le plastron (porté ici avec mon short Scarlet). Le tissu provient des Tissus du Chien Vert. Je cherchais un coton plumetis mais il n’y en avait pas, alors je me suis rabattue sur ce satin blanc à motif libellules que je trouve très joli.

Débardeur libellules par Laissons Lucie Faire

Rien de bien spécial à signaler pour le confection, c’est tout simple. Une fois le vêtement fini, lors du repassage final, j’ai par contre eu la très mauvaise surprise de découvrir quelques centimètres au-dessus de l’ourlet deux petits trous… Un peu rageant quand même ! Je ne sais pas s’ils étaient là à la base ou si c’est moi qui les ai faits accidentellement sans m’en rendre compte. J’ai donc du remonter l’ourlet de 4 centimètres. Heureusement que les trous n’étaient pas plus haut sinon je me serais retrouvée avec un crop top et ce n’était pas du tout l’effet voulu…

Débardeur libellules par Laissons Lucie Faire

Les photos ont été réalisées pendant mes vacances en Suisse. Très belles vacances, trop courtes comme d’habitude, qui ont pourtant très mal commencé. Dimanche 30 juillet, 8h15 du matin, la voiture est chargée bourrée massacre, on est prêts, heureux et insouciants, on a que 15 minutes de retard par rapport au programme ce qui, avec un enfant en bas âge, est un petit exploit, n’ayons pas peur des mots.

Cracotte fait signe de sa petite main potelée à papy et mamy, le Lieutenant met le contact… et la voiture ne démarre pas. La panne ! Le jour du départ en VACANCES ! Lutin lutin lutin putain putain putain (Cracotte nous écoute, restons dignes) !!! Y’a plus qu’à attendre 2 heures que la dépanneuse arrive. Ben oui, on est dimanche, va falloir être patient.

Heureusement ce n’était pas grand chose et la voiture a daigné démarrer après l’intervention de ces braves dépanneurs. Quelques heures plus tard, on en riait déjà, mais sur le coup on l’avait mauvaise quand même.

Je ne vous ai pas fait un carnet de voyage parce que je n’ai aucun talent pour la chose, et puis ça m’aurait demandé du travail sur place, ce dont je n’avais pas, mais alors pas du tout envie.

Par contre j’ai envie de partager quelques bons moments, rien d’extraordinaire, des petits choses toutes simples qui ont fait mon bonheur pendant cette parenthèse des vacances.

Faire une halte à Nancy le jour du départ et déjeuner place Stanislas en terrasse. On aurait du être un peu plus loin (maudite panne), mais ce fut un mal pour un bien… j’adore cette ville.

Faire des bisous aux loups et caresser les petits moutons dans le parc de la Fondation Gianadda à Martigny. Bon, je sais, c’est des sculptures, des œuvres d’art, on n’est pas censé toucher, mais allez expliquer à un enfant de 2 ans que c’est mal de faire une doudouce à un mouton… J’ai pas pu.

Quant à la Fondation Gianadda, c’est un incontournable pour les amateurs d’art de passage en Valais. Cette année-ci, j’ai pu y voir l’expo Cézanne et des photographies de Henri Cartier Bresson (l’été passé, c’était Picasso, ça vous donne une idée du niveau). Le parc comporte une collection impressionnante de sculptures modernes et contemporaines. Tout ça sans faire une minute de file, ça vaut son pesant d’or. En parlant d’or, le prix de l’entrée pique un peu, mais bon, la Suisse, quoi qu’il en soit, ça pique un peu.

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Faire coucou aux vaches rencontrées au grès de nos promenades, en chair et en os (et en cloches) celles-ci 🙂

Redécouvrir cette lumière incroyable (on n’a jamais la même en Belgique, même quand il fait très beau), ces couleurs, cette immensité qui me fait me sentir si petite.

Retrouver les jouets de mon enfance dans la maison familiale et profiter de ma fille pour jouer aux poupées sans honte. Ressortir les petits vêtements cousus et tricotés par ma mère et mes grand-mères quand j’étais enfant, admirer le sens du style de Cracotte (non mais cette jupe et ce bonnet rouges à fleurs, cette cape en tricot assortie, ces bottes blanches… ça en jette, non ?)

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Lire, lire, lire et lire encore, assise sur la terrasse, face aux montagnes. Parmi mes lectures :

  • En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut, un concentré de poésie.
  • Le Beau monde, de Michel Peyramaure, le portrait d’une jeune fille qui quitte sa Corrèze natale pour devenir domestique dans le Paris des artistes et des écrivains à la fin du XIXe.
  • Mourir d’enfance, d’Alphonse Boudard, récit de l’enfance et de la jeunesse d’un mauvais garçon qui n’arrivera jamais à connaître réellement sa mère, le tout dans une langue savoureuse remplie d’argot.
  • L’Evangile selon Pilate, d’Eric-Emmanuel Schmitt, passionnant, même pour la mécréante que je suis.

Je vous retrouve la semaine prochaine avec mon huitième vêtement du défi garde-robe capsule. En attendant, demain je reprends le boulot 😦 On va dire que c’est pas la motivation qui m’étouffe… J’espère qu’il fera moche comme ça je pourrai porter mon nouveau vêtement capsule. Je ne vous en dis pas plus 🙂

À bientôt !

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10 réflexions sur “Débardeur libellules

  1. Beeeelles les libellules !! Un tissu qui méritait la simplicité. Merci pour cet échantillonnage de vacances, Craquinette s’exprime et deviendra une styliste hors pair, en bonne fifille à sa môôman !! Courage, il fô bien que tu mérites les prochaines vacances !! bizz, Leelou

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