Il est rare que je parle ici d’un vêtement que je n’ai pas encore porté « in real life ». Mon but n’étant pas en soi de coudre des vêtements mais bien de les porter (ça semble évident, quoique…) et je préfère donc avoir un peu de recul avant de donner mon avis.

Seulement cela fait déjà deux mois que je n’ai rien publié ici et ce printemps polaire ne me permet pas de porter cette jupe cousue il y a de longues semaines, dans l’espoir d’un avril ensoleillé (#déception). Oui il fait beau sur ces photos, mais ne vous y trompez pas ! Un vent glacial me fouettait les visage et les mollets et c’est avec témérité que j’ai affronté les éléments !
Cette petite jupe n’a rien de fou et ne vaut certainement une fluxion de poitrine. Néanmoins j’avais envie de la présenter ici, histoire de causer un peu 🙂
Il s’agit de la jupe Martina, un modèle La Maison Victor (n°5 septembre-octobre 2020), évidemment ! Longueur genoux (pour mon 1m60), petite fente sur le côté… cette jupe crayon plutôt basique n’en est pas moins quelque peu coquine. Oh c’est léger léger hein, ne nous emballons pas ! On déballe juste quelques centimètres de cuissot.

J’ai utilisé un denim plutôt clair pour en faire une version estivale mais j’imagine bien une version « fatale » en cuir noir… Enfin ce n’est pas comme si j’aimais coudre le cuir, donc c’est pas demain que je ferai la vamp. Mon tissu comprend un peu d’élasthanne, ce qui est indispensable pour ce modèle plutôt moulant.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce patron qui est très simple à coudre. Juste un petit conseil pour la pose du fermoir : il faut bien bâtir le fermoir avant de réaliser les piqures. J’ai fait l’économie de cette étape et j’ai dû m’y reprendre à trois reprises parce que le fermoir bougeait tout le temps, malgré les épingles. Une fois que j’ai bâti, tout a roulé du premier coup.
Bon ben voilà, c’est déjà tout pour ma jupe Martina. Merci d’être passé.e ! 🙂
Mais non, vous me connaissez, vous vous doutez bien que je ne vais me taire aussi vite. Et puisque je n’ai pas 1000 trucs à vous dire sur Martina, je vais embrayer sur ma marinière. Je ne l’ai pas cousue. Il s’agit en fait d’une marinière Saint James que j’ai trouvée en seconde main sur Vinted.
J’adore les marinières Saint James. Elles sont très belles et bien coupées mais il faut compter à peu près 130 euros pour ce genre de pièce, ce qui représente quand même un budget. En seconde main, il faut compter 30 à 40 euros. J’ai payé la mienne 8 euros. Pourquoi ? Eh bien parce que l’ourlet était décousu sur 5 cm. Ce qui manifestement en rebutait plus d’une vu que la pièce était en vente depuis un sacré bout de temps.
Et c’était bien le seul défaut de cette marinière, pour le reste en parfait état. Même pas une petite tache à signaler, elle est impeccable. J’ai donc sorti mon aiguille double et piqué les 5 cm d’ourlet décousu. En 4 minutes c’était réglé. Encore une fois, j’ai béni le jour où j’ai décidé de m’inscrire à un cours de couture, il y aura bientôt 9 ans de cela. Je pense que c’était un bon investissement 🙂
Et puis juste pour le fun, je vous montre un deuxième look composé à partir de ma jupe Martina, plus « business » celui-ci. Je dis bien pour le fun, parce que soyons francs, étant donné la part que le télétravail a pris dans ma vie, les escarpins ont été détrônés par les baskets (on s’habitue vite au confort de ces petites choses). La veste est un modèle Burda cousu il y a plusieurs années, dont je ne me lasse pas.


Les prochains projets seront plus colorés, couture pour enfant oblige (comme qui dirait qu’on me passerait des commandes…)
A bientôt,
Bisous
Elle est très réussie, et te va vraiment bien, tant dans sa version décontractée que dans la version travail.
Merci 😊
Nice blog poost