Voilà un titre bien étrange pour deux petites robes de poupées. Occupons-nous d’abord de la première moitié du titre, la deuxième viendra après.
Comme vous le voyez, les poupées de Cracotte ont adopté un petit look délicieusement vintage. Petites manches ballon et cols Claudine transforment nos deux poupons en petites filles modèles. En fait la poupée sans cheveux, qui appartenait à ma sœur il y a 30 ans, est un petit garçon nommé Sébastien. Mais on va pas chipoter avec ces ridicules notions de genre (la deuxième partie du titre se dessine).
Ce modèle de robe froncée provient d’un livre que j’ai trouvé chez mes parents. Il s’agit du livre « Petite Maman » de Marie Francq, dont la date d’édition n’est pas mentionnée mais qui, d’après les photos, doit dater des années 40. Les vêtements et les coiffures sont de remarquables indices en matière datation. Ce livre ayant appartenu à mes tantes, nées en 37, 38 et 39 (les bonheurs de la méthode Ogino), et donc en âge de jouer à la poupée et de leur coudre des vêtements vers le milieu des années 40, la datation semble cohérente.
Ce livre est une mine d’or en matière de DIY. On y trouve plein d’idées pour coudre et tricoter un dressing de rêve rétro (à l’époque, on disait tout simplement « moderne ») pour sa poupée. Robes, bloomer, bonnet, cape, gilet, bavoir… Le tout avec des patrons à taille réelle.
Les patrons sont prévus pour des poupées de 40 cm. J’ai adapté celui de la robe pour une poupée de 30 cm puisque c’est la taille de Lilou, le bébé chéri de ma fille. Je vous livre les deux versions, ainsi que la marche à suivre et la planche originale, au cas où vous souhaiteriez la consulter. Toutes les informations liées au tuto se trouvent dans ces documents et c’est pour cela que je ne m’attarderai pas sur ce sujet dans ce billet.
Patron pour poupée de 40 cm :
Robe_40_Petite_Maman_LLF_40cm_partie1
Robe_40_Petite_Maman_LLF_40cm_partie2
Robe_40_Petite_Maman_LLF_40cm_partie3
Patron pour poupée de 30 cm :
Robe_40_Petite_Maman_LLF_30cm_partie1
Robe_40_Petite_Maman_LLF_30cm_partie2
Tutoriel :
Planche originale :
Robe40s_Petite_Maman_planche_originale
Ces tutos pourraient vous être utiles si vous débutez en couture :
Vous noterez que deux techniques sont proposées pour froncer la partie jupe (voir planche originale) : soit réaliser des smocks au moyen d’une broderie à la main (le point est expliqué schéma à l’appui), soit poser des fils de fronce. J’ai opté pour la deuxième solution, plus facile, mais ça vaudrait le coup de se pencher sur la première technique.
J’espère que je n’aurai pas de problèmes de droits d’auteur. Depuis le temps, 3/4 de siècle quand même, ça m’étonnerait. Mon but n’est en aucun cas de m’approprier ce patron mais bien de partager une jolie trouvaille.
J’avais en tout cas très envie de vous parler de ce livre « Petite Maman » parce qu’il parle à trois facettes très importantes de ma personnalité :
La couturière
Cette facette-là, vous commencez à la connaître. C’est un tout petit peu le fond de commerce de cet espace quand même ! En tant que couturière, forcément j’ai une petite tendance à accumuler les patrons. Donc quand j’en trouve des gratuits, je suis heureuse.
Ce livre comprend plusieurs patrons de couture : la petite robe que j’ai réalisée ici, un bloomer, une robe de baptême, un pyjama, un bavoir, des souliers, une cape. Il y a de quoi s’amuser, d’autant plus que j’aime beaucoup coudre des vêtements de poupée. Premièrement, c’est un très bon moyen d’utiliser ses chutes de tissu. Ces deux petites robes ont d’ailleurs été réalisées dans des chutes de tissus utilisés pour ma chemise Mélilot et la robe Louise de Cracotte. Les boutons sont de récup.
Deuxièmement, les vêtements de poupée home made font le bonheur de ma petite Cracotte, qui adore jouer avec ses poupées, les habiller et les déshabiller, les promener, leur lire des histoires, leur donner le bain, leur crier dessus, les bastonner (parfois elle me fait peur, je vous jure que ne fais pas ça avec elle, enfin parfois je crie mais je ne la bastonne jamais même si parfois c’est terriblement tentant).
Donc voilà, coudre des vêtements de poupée, c’est chouette. Et quand on voit le prix de ces petites choses dans le commerce, on aime encore plus les coudre soi-même. C’est incroyable mais plus c’est petit, plus c’est cher. Vive la couture!
L’historienne de l’art
Ça va bientôt faire 10 ans que je suis diplômée, donc ça commence à faire loin, d’autant plus que je n’ai jamais travaillé dans le secteur de l’art. Mais mes études m’ont durablement marquée et m’ont apporté plein de choses qui impactent ma vie tous les jours.
Quand on est passionnée par la couture et par l’histoire de l’art, forcément on s’intéresse aussi à l’histoire de la mode. J’ai toujours eu un faible pour celle des années 40 et 50, que je trouve très élégante. Et mine de rien, les vêtements de poupée sont le reflet de la mode de leur époque, en tout cas de la mode enfantine.
L’histoire de la Seconde Guerre mondiale me fascine aussi, la « Grande Histoire », politique, mais aussi la « petite », celle de l’intime. Ce livre Petite Maman est un remarquable témoignage de la vie quotidienne au sortir de la guerre. Il s’agit presque d’un précis d’éducation à l’intention des petites filles, pétri de religion et de bonnes (ou pas) intentions patriarcales (on en reparlera plus bas…)
« Le baptême émouvant du petit Emmanuel te fait songer, Fleur, que ta fille devra être baptisée au plus tôt. En fait, tu sais bien qu’il ne s’agira pas là d’un vrai baptême, parce que ta poupée n’a point d’âme et que tu ne voudrais pour rien au monde manquer au respect du à un aussi grand sacrement. »
Ce livre est aussi à replacer dans un contexte économique particulier. À une époque où on manquait de tout, il y avait plutôt intérêt à être créatif pour introduire du beau et de la joie dans son quotidien. La fast fashion n’existait pas encore, le prêt-à-porter en était à ses balbutiements, les magasins de jouets étaient rares et inaccessibles pour beaucoup. Mais on bricolait, on cousait, on tricotait, on créait.
Ici, on apprend aux petites filles à fabriquer leur propre poupée à partir de trois fois rien, du papier journal, de la colle à tapisser, un peu de peinture, quelques chiffons et de la sciure. Pour habiller le poupon, on passe aux aiguilles. Un vieux drap devient une robe de baptême, la laine récupérée d’un pull-over abîmé et détricoté devient un bonnet à oreilles de chat. On apprend même à fabriquer un joli berceau !
Une manière de vivre qui fait écho à la tendance actuelle à l’upcycling, au zéro déchet et à une consommation plus raisonnée.
La féministe
Voilà une facette de ma personnalité qui n’avait peut-être pas vraiment transparu ici. Oui, je suis profondément féministe, d’autant plus depuis que je suis mère de deux petites filles.
À la lecture de ce livre, je me dis que s’il reste encore beaucoup de progrès à faire pour espérer atteindre l’égalité des sexes, force est de constater qu’en 75 ans, on a quand même évolué. Au-delà de l’aspect ludique, ce livre a clairement pour vocation d’apprendre aux petites filles à devenir de futures mères et de parfaites ménagères :
« N’attends pas qu’il neige. C’est durant tes grandes vacances qu’en petite maman prévoyante tu dois penser au prochain hiver. D’abord parce que t as beaucoup de temps à toi ; ensuite parce qu’une maman aimante est toujours à imaginer à l’avance ce qui sera bientôt nécessaire à ses enfants afin qu’ils ne manquent jamais de rien. »
« … il y a peut-être aussi ton trop célèbre désordre. Mais n’en parlons pas puisque tu vas changer… Une place pour chaque chose… et chaque chose à sa place. »
« Mirette ? Quelle bonne petite maman elle fera plus tard. Voyez-la donc avec sa poupée ! »
Ou comment construire la charge mentale de demain. On n’en est plus tout à fait là, mais force est de constater qu’il y a encore du boulot et que la majorité des tâches ménagères et de l’organisation du foyer reposent encore trop souvent sur les épaules des femmes. Sans parler des nombreux combats encore à mener pour atteindre enfin l’égalité salariale, la disparition de ce fameux plafond de verre, la parité en politique et dans les médias… Y’a encore du boulot !
Alors, me direz-vous, peut-on être féministe et couturière ? Maman coud et Papa bricole… Un peu cliché, non ? En fait je pense qu’une activité, quelle qu’elle soit, est neutre. C’est le regard qu’on porte sur elle qui ne l’est pas. Le fait q’une femme pratique une activité dite masculine (mécanique, menuiserie, football…) sera peut-être perçu comme étrange mais passera généralement bien. Même si elle ne correspond pas tout à fait à ce qu’on attend d’elle, ladite femme a au moins le mérite de s’élever socialement en adoptant un comportement masculin. On ne peut pas lui en vouloir d’essayer de sortir de sa pauvre condition et d’accéder à mieux, quand même ? (Second degré, faut-il le préciser…)
Par contre, un homme qui souhaite pratiquer une activité dite féminine (couture, tricot, danse,…), ça passe tout de suite moins bien. Il y a fort à parier qu’il essuie des moqueries et soit qualifié de « gonzesse », « pédale », « tapette » et j’en passe. Evidemment, en matière d’insultes, quoi de pire pour un homme qu’être traité de femme ou d’homosexuel ? Quelle dégradation, quelle chute dans l’échelle sociale ! (toujours second degré, je reprécise quand même).
Je me répète, mais je pense sincèrement qu’une activité n’est ni féminine, ni masculine en soi. C’est ce que nous, humains, associons à cette activité qui fait qu’elle est genrée. Par ailleurs, la couture et les divers « travaux d’aiguilles » ne sont plus actuellement des activités imposées aux femmes, avec tout le côté « corvée » que cela sous-entendait. Il s’agit aujourd’hui d’activités libres, choisies, et même généralement de passions, sources d’épanouissement. En ce qui me concerne, suivre des cours de couture me permet de quitter la maison un samedi entier par mois et d’avoir une journée entière à moi. Les filles restent avec leur papa et moi je fais une pause… Bonheur !
Donc oui, on peut coudre et être féministe. Le seul problème qui persiste est que les hommes qui cousent sont encore mal considérés, et fatalement trop rares. Les choses évoluent, mais il y a encore du boulot !
Bon, et alors, dans la même veine, peut-on être féministe et laisser sa fille jouer à la poupée ? On en revient à la même chose en fait :
Tout comme les activités, les jeux sont neutres. Le tout petit enfant n’a aucune conscience de jouer à un jeu de fille ou de garçon. Il joue, point ! C’est notre regard et notre jugement d’adulte qui va très vite lui faire comprendre ce qu’on attend de lui.

… par contre tes petites sœurs, on se tamponne le coquillard !
Et on en revient à la même chose : une petite fille qui joue avec des petites voitures ou se déguise en pirate, c’est surprenant mais pas vraiment problématique en soi. Le côté « garçon manqué » est même souvent valorisé, du moins dans une certaine mesure. Par contre, un petit garçon qui joue à la poupée ou se déguise en princesse…
Jouer à la poupée est pourtant une très belle activité, qui permet à l’enfant de développer plein de facultés : tendresse, soin de l’autre, attention, langage et communication… Des facultés dites féminines mais qu’il est pourtant essentiel que les petits garçons, les hommes de demain, développent aussi.
Voilà, tout ça est parti d’un petit livre vintage de rien du tout, inoffensif en apparence. Comme quoi, la couture, ça mène à tout 🙂
Bisous à tou.te.s
P.S. : Pour ses trois ans, Cracotte a reçu, entre autres choses, une peluche Peppa Pig, avec robe rose, bijoux et couronne sur la tête. Je lui ai dit : « oh c’est chouette, une Peppa princesse ! » Réponse : « Mais non c’est pas une princesse, c’est la reine ! »… Quand ta fille de trois ans te donne une bonne leçon de féminisme 🙂
Merci pour ce partage. Pas encore grand-mère, mais un jour peut-être… Et j’utiliserai ce patron avec plaisir.
Un grand merci pour ce partage. Je suis grand-mère de 6 petites filles!!!! Je vais bien entendu faire des essais.
Merci
Super ! J’espère que tu m’enverras des photos du résultat 🙂
Quel plaisir de lire votre article ! En plus des émotions et des souvenirs d’enfance qui sont remontés à la surface, je partage complètement vos réflexions « philosophiques ». Mes poupées ont plus de 50 ans et c’est avec plaisir que je vais leur confectionner ces adorables robes ! Merci pour ces précieux documents ! Belle journée !
Merci à vous pour votre message. J’espère que je verrai des photos du résultat ! Il y aura sûrement d’autres tutos par la suite, ce livre regorge de jolis patrons.
superbe article, que démotions, que de tendresse, que de bonnes reflexions , bref comme on dit maintenant c est top merci pour ces lignes
Merci pour ton message, ça fait vraiment plaisir et c’est encourageant 🙂
Dans de nombreux pays d’Afrique ce sont les hommes qui cousent : c’est normal la-bas. Tout dépend donc effectivement du point de vue!
Je l’ignorais. C’est intéressant, et effectivement ça confirme que le point de vue et les aprioris sont une question de société et de culture.
Merci beaucoup pour ce beau partage. Bonne journée
Mais de rien 🙂 Bonne journée également !
Ah ah, c’est marrant, c’est le côté féministe auquel j’ai pensé immédiatement dès que tu as parlé du livre! 😉
Merci pour le partage de cet ouvrage oublié. Dans le même ordre d’idées, j’adore feuilleter de vieilles revues des années 1950 de type « Femmes d’Aujourd’hui » ou « Modes & Travaux ». Ce sont de formidables témoins d’une époque révolue et de son quotidien.
J’aime beaucoup Modes & Travaux aussi. Et je te conseille « La Femme de France » et « La Mode du jour », dans le même registre.
Je ne connaissais pas ces revues. Je vais essayer d’en dénicher en vide-grenier. Merci !
Si jamais, elles sont consultables en ligne sur le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
Bonjour, Aujourd’hui, mon « petit » frère a 54 ans. Il avait une poupée à l’âge de la maternelle, on jouait ensemble à l’école et au zoo ( avec nos peluches )…mais il n’a jamais joué, comme je le faisais, à habiller des poupées ou à les faire manger. Mon fils en a eu plusieurs ( élevé entre 3 soeurs, tout de même ). Il y jouait exactement comme elles. Contrairement à elles, il les a données par la suite. Il me semble que, sans que ce soit dit, il y a tout de même une gêne, arrivé vers 6-8 ans, à avoir des poupées. Maintenant, c’est le tour de mon petit-fils, qui entre en maternelle d’avoir des poupons et poupées… On verra s’il les conserve dans le temps et comment il y joue. J’ai récemment acheté pour lui dans un vide-grenier un chouette poupon avec des vêtements… la vendeuse, qui devait à peine atteindre la quarantaine, était à la fois surprise et joyeuse que ce soit pour un petit garçon. Visiblement, ce n’est pas si banal.
Je suis nulle en couture, j’ai tricoté quelques trucs aux poupées de mes enfants et, depuis peu, petits enfants… mais j’ai surtout fait des doudous.
J’ai énormément aimé cet article, pour le côté féministe et pour l’histoire de l’art (J’ai d’ailleurs pour projet du tricot pioché dans la layette de poupons de magazines, tels Bambino ( semaine de Suzette ) et Bernard ( Bernadette ). Je pense que c’est plus pour mon plaisir personnel que pour les enfants. Tant pis !).
Quant aux hommes qui cousent, il me semble que c’est dans un Amadou Hampaté Bâ qu’il est dit que la broderie était une occupation des hommes, exclusivement ceux des castes supérieures.
Merci pour les articles
Merci pour ce commentaire qui complète merveilleusement cet article ! Moi je suis nulle en tricot, chacun son truc 🙂 Et j’avoue que quand je couds des vêtements pour la poupée de ma fille, c’est aussi plus pour mon plaisir personnel, même si elle est quand même très contente du résultat.
Merci pour ces jolis partage, je vais pouvoir habiller les poupées achetées pour ma petite Rose
Brigitte
Bonjour,
Merci d’avoir partagé ces jolis patrons. Je vous envoie par mail des photos de mon interprétation.Les fillettes d’autrefois étaient bien douées, ce n’était pas si facile !
Nadine
Bonjour,
J’adore faire des poupées, et moi, je suis aussi profóndement féministe, I y ha 10 ans, ma fille m’ha donné un petit fils, et son prémier jouet c’éttait une poupée. il l’appellait Loli. Aujourd’hui encore est chez moi la Loli.
Le livre que tu has c’est magnifique, quelle envie! Pardonnez moi mon français, j’ecris de Barcelona, et il y a beaucoup de temps que je ne pratice pas en français
Quelle chance de posséder un si beau livre, témoin d’une époque J’ai adoré votre article à tous points de vue !
Bonjour
Merci pour votre article fort intéressant j ai profité du patron de la robe 40’s petite maman
Je suis à la recherche d un patron de pyjama pour un poupon de 30 cm et ne trouve nulle part sur le net
Pouvez vous m aider ?
Merci par avance
Couturiérement vôtre
Bonjour, malheureusement je n’ai pas connaissance de l’existence de ce type de patron sur le net. Soit dit en passant, ma fille me demande un pyjama pour sa poupée qui fait justement 30 cm donc je pense que je vais développer quelque chose et le mettre en ligne prochainement 🙂
Merci pour ce gentil partage. J’avoue que j’aurai bien aimé faire au poupon de ma petite fille le bavoir du livre. Je vais essayer de le tracer à main levée, mais il va surement me manquer des choses. Tant pis, si je n’y arrive pas, j’en ferai comme je lui en avais fait. Encore merci.
Ce n’est pas la première fois qu’on me demande ce modèle, du coup je vais peut-être le réaliser et le mettre en ligne. Il faudra juste encore un peu de patience 🙂
Merci beaucoup
Bonjour J’ai fait la robe selon vos patrons pour poupon de 30cms mais je suis déçue de mon résultat L’empiecement est trop petit L’encolure aussi et le col ne fait pas le tour du cou…J’aurais peutv être dû faire le modèle 40cms Merci quand même de ces jolies photos! Cordialement
Merci pour ces charmants patrons de coutures…et cette leçon de féminisme. Pour le patron taille 30 cm j ai du redessiner le demi dos, le col et les manches qui à mon goût étaient trop justes. Mais autrement les explications étaient top. Merci encore.
Chère Borie, si vous souhaitez je peux vous envoyer le patron de 30 cm en pdf que j ai redessiné sur PC… en effet le dos et le col ne sont pas accès long .. j ai également prévue un double plis pour la bande de boutonnière et un biais pour le bord de manche… bien cordialement.
Wouah, quelle pépite, ce livre ! J’ai bien l’impression que l’auteure, c’est Marie France, non, si on se fie à la 4e ? N’y aurait-il pas un lien avec le magazine éponyme ? Quoi qu’il en soit, c’est une chance de l’avoir trouvé. Vous avez beaucoup parlé du fond, à raison, mais il y a aussi la forme. Je suis admirative de cette maquette et ces illustrations hyper travaillées… Et ces titrailles ! Il y a une autre chose très intéressante dans cet ouvrage : c’est qu’il s’agit d’un livre pratique qui s’adresse exclusivement aux enfants, à une époque où ils n’avaient pas encore tout à fait voix au chapitre. Et ça, c’est quelque chose de très novateur pour l’époque et assez annonciateur des changements à venir dans l’édition jeunesse. À garder précieusement, à tout point de vue 🙂
Bonjour,
Je viens de passer la journée à couper et assembler les pièces, pour la robe de poupée de 40 cm. Or, arrivée à la pose des manches, je m’aperçois que le tissu est beaucoup trop log. J’ai défais, repositionné et redéfais. Rien n’y fait. D’autre part, j’ai lu et relu les explications : à aucun moment, je lis quand coudre les côtés de la jupe.
Merci quand même pour le tuto, et j’espère avoir une réponse, et en même temps, les explications et gabarits du modèle 30 cm., s’il te plait.
Merci d’avance.
Bonjour, effectivement il y a un peu d’embu au niveau des manches, ce qui permet d’obtenir un plus joli rendu et une tête de manche plus arrondie. Il est expliqué dans le tuto comment procéder pour pouvoir répartir le surplus de tissu, en fronçant légèrement la tête de manche : « Froncez la ligne d’emmanchure pour pouvoir assembler les manches avec la robe ». Il faut donc poser 2 fils de fronces sur la tête de manche puis froncer légèrement pour pouvoir répartir l’embu.
Effectivement en relisant le tuto, je me rends compte que j’ai oublié de préciser quand coudre les côtés. Cette étape peut être réalisée à la fin du point 4 du tuto (réaliser les ourlets de manche et de la jupe avant les coutures de côté.
Les explications pour le modèle de 30 cm sont totalement identiques. Seules les dimensions changent mais cela n’a aucun impact sur la marche à suivre. Les pièces du patron sont téléchargeables via l’article.