Coucou, je vis toujours !
La santé va bien, les enfants poussent, tout roule. J’ai juste perdu l’espoir de rédiger un article pour chaque vêtement cousu. Les billets 3 en 1, voire plus, vont donc se généraliser.
L’automne étant déjà bien installé, il est plus que temps de vous montrer toutes les pièces que j’ai cousues pour Cracotte cet été. On ne sais jamais, si j’arrive à récupérer mon retard, peut-être que je pourrai vous montrer les pièces automne avant le mois de mai.
Pour commencer, place aux jupettes !
Trio de jupes (patrons maison)
J’aime bien coudre des petites jupes colorées pour la poulette. C’est super rapide, pas besoin de patron, juste quelques mesures et c’est parti. Pour la première, j’ai utilisé un coton imprimé parme, particulièrement joli sur la peau caramel de Craquinette. Un gros élastique passé dans une coulisse, un morceau de corde, deux perles en bois et un biais blanc pour l’ourlet, et zou !
La deuxième jupe est bicolore, en coton rose pâle et rose pétant. Tant qu’à faire, j’y suis allée à fond en utilisant un gros élastique rose brillant pour la ceinture. Ah ben moi on me demande du rose, je fais du rose !
Pour la troisième jupe, j’ai utilisé un coton bleu marine à motif fleurs et petits animaux. J’ai utilisé un gros élastique moutarde pour la ceinture mais je n’ai pas pu réaliser de photos pour vous montrer le résultat.
La petite blouse blanche qui cache justement l’élastique est la blouse Honey de La Maison Victor (n°4 juillet-août 2017), coupée dans une broderie anglaise de récup. J’adore ce modèle tout mignon, avec son col à pétales et les pans à nouer devant. Une petite touche « petite fille modèle » qui a tout son charme.
Les tissus des trois jupes proviennent tous des Tissus du Chien Vert (ils n’ont toujours pas proposé de me sponsoriser, je ne comprends pas… En même temps au rythme d’un billet tous les trois mois je pense que je peux encore attendre).
Robe cupcake
Un des modèles pour enfant que je préfère ! J’avais déjà cousu deux robes cupcake l’année dernière (ici). J’ai réitéré cette année, dans un coton ligné bleu et blanc brodé de petites fleurs. C’est Cracotte qui a choisi elle-même ce tissu chez Veritas. Je trouve qu’elle a très bon goût 🙂
Voilà, ce modèle est tout simplement parfait, je l’adore. Il est joli mais très confortable et pratique, ce qui est indispensable pour un enfant. Je crois que je vais le coudre chaque année jusqu’à ce que les poulettes aient dépassé la plus grande taille disponible.
La robe cupcake est un modèle La Maison Victor de l’édition Printemps 2014.
Les bottes roses à paillettes, l’accessoire mode incontournable ! Tellement seyantes, surtout par temps de fortes chaleurs.
Robe Mondrian
J’ai décidé de me prendre pour Yves Saint-Laurent, un peu d’ambition de temps en temps ça ne mange pas de pain 🙂
J’ai toujours adoré la robe Mondrian YSL qui réunit mes deux grandes passions, la couture et l’art moderne. Alors quand j’ai vu ce magnifique tissu aux Tissus du Chien Vert, j’ai craqué. Je n’ai pas osé coudre une robe pour moi dans ce tissu quand même pas très discret, mais pour un vêtement d’enfant, tout est permis.
Personnellement, je me verrais mal porter une robe Mondrian avec des bottes roses à paillettes (encore celles-là !), le tout juchée sur une trottinette, rose évidemment. À 4 ans, le tout passe très bien.
J’ai utilisé un modèle Burda à emmanchures américaines (modèle 637 du Hors Série Enfants n°62H) que j’ai un peu modifié (suppression des poches et de l’un ou l’autre détails) pour n’en garder que la substantifique moelle. Mondrian appelle des lignes simples, tracées au couteau. Pas de froufrous, de la géométrie !
Je pense que de tous les modèles que j’ai cousus pour Cracotte, celui-ci est celui que je préfère. Elle adore aussi. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que dans sa robe Mondrian, la demoiselle attirait tous les regards cet été. Ce modèle ne passe vraiment pas inaperçu !
Vous noterez l’accord parfait entre la tenue de la demoiselle et Les Baigneurs de Niki de Saint Phalle. Cette photo a été prise à la Fondation Gianadda, à Martigny (Suisse). Elle est floue mais je ne pouvais pas ne pas la mettre, le parallèle est trop drôle. Revoir nos photos de vacances en ce début d’automne, après une reprise sur les chapeaux de roue, me rend un peu nostalgique…
Les jolis vêtements d’été tout colorés sont désormais rangés dans une caisse. Je les ressortirai dans trois ans pour le Doubitchou (elle va très bien, elle marche ou plutôt elle court partout, escalade et entreprend des cascades pour le moins saugrenues, pique des colères homériques, maîtrise à fond le NON… une vraie deuxième quoi !)
Voilà voilà, je suis tellement contente d’avoir pu écrire une petite bafouille ici, ça faisait longtemps. À la maison, on me laisse rarement tranquille.
« On » : pronom personnel indéfini crapuleux désignant (trop) souvent Diabolo et Satanas Cracotte et Doubitchou.
Pour tout vous dire, j’ai profité de mon cours de couture chez Les Cousettes pour écrire ce billet. Un samedi par mois, j’échappe à mes obligations maternelles pour aller coudre 8 heures en paix. Enfin, mes copicousettes sont plutôt bruyantes dans leur genre mais elles racontent des trucs drôles, ne me harcèlent pas parce qu’elles ont soif/faim/envie de faire pipi/sommeil mais pas envie de dormir… ou pire, parce qu’elles s’ennuiiiiiiiiiient !
Et donc, je suis partie au cours avec un coupon de jersey, le patron du t-shirt plantain, ma bonne humeur et mon allégresse, et j’ai terminé le tout bien plus tôt que prévu. C’est vrai que prévoir 8 heures pour un t-shirt Plantain, c’est pas follement ambitieux. Mais vu mon niveau de concentration pour le moment, envisager un deuxième projet me semblait illusoire.
Il faut croire que malgré la fatigue et les neurones perdus à chaque grossesse (et pas totalement retrouvés), mes 7 années de pratique intensive de la couture ont eu raison de ma dégénérescence neurologique. 3 heures avant la fin du cours, l’affaire était bouclée. J’aurais pu rentrer plus tôt à la maison, oui j’aurais pu. Mais je n’ai pas pu résister à l’appel de mon laptop, que j’avais justement oublié de sortir du coffre de ma voiture la veille.
Et voilà, au milieux des jerseys, cotons et autres double-gazes, bercée par le doux vrombissement des machines à coudre et les rires de mes congénères, j’ai blogué 🙂
Heureuse de ton retour, et que tu maîtrises le plantain …
Merci ! C’est pas le patron le plus difficile à maîtriser… pour le moment je ne cherche pas trop la difficulté 🙂
Sympa d’avoir des nouvelles de la tribu, tu aurais pu choisir de faire un 2è plantain 😉 Toujours au top !! Leelou
Merci, il y aura sûrement un deuxième, ou un Givre peut-être, j’hésite encore 🙂
Heureuse de te revoir ici. Très belles tenues!!!
Merci 🙂
Rassure toi, tu n’es pas la seule à avoir (presque) perdu le chemin du blog …. les temps sont durs pour les mamans bosseuses ! Des bises.
Oh oui les temps sont durs. Tant pis, je fais comme je peux et c’est déjà beaucoup 🙂 Bisous
J’ai bien souri à la fin du billet 🙂 Et vive les blogs et les articles multi-projets!
Très très jolie série et ton petit mannequin est vraiment à croquer ! La Mondrian est juste canon 🙂
Merci ! C’est vrai que les modèles sont très bien portés 🙂 J’adore la Mondrian aussi, c’est le tissu qui fait tout parce que la coupe en tant que telle est hyper simple.
Le doubitchou marche !??? Oh là là j’ai raté quelques épisodes…
Bravo pour ces coutures estivales, surtout la magnigique robe Mondrian !!!
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